
Beethoven retravaillera trois fois son opéra avant que celui-ci soit un succès. Les thèmes forts sont pour une fois portés par une héroïne qui n'est ni volage ni symbole de duperie (!); et les choeurs du final sont vraiment beaux.
Dans la mise en scène de Johan Simons, les décors sont modernes et dépouillés. Un immense et impressionnant escalier au deuxième acte - unique décors - écrase par sa rigidité notre pauvre prisonnier à terre.
La représentation de Fidelio fût aussi l'occasion de tester mon premier gala AROP au palais Garnier (-50% pour les étudiants, à conseiller!). Petits fours et jolies robes, l'entracte était plutôt agréable bien que je n'ai pas croisé Carla Bruni et Pierre Bergé censés présider la soirée...

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