La musique de Gluck est toujours aussi agréable. Mozart n'a vraiment rien inventé!
En revanche, Iphigénie (sauvée un peu auparavant d'une mort imminente) était censée se trouver en Tauride (l'actuelle Crimée, au sud de l'Ukraine) mais ce soir elle était plutôt dans une maison de retraite entourée de personnes âgées et de parrains siciliens...
La mise en scène de Krzysztof Warlikowski et les décors de Malgorzata Szczesniak étaient totalement catastrophiques, à vous piquer les yeux. L'opéra s'intitulait "comment saccager une belle musique en deux leçons". En effet, fin du premier acte, je fermais déjà les yeux pour retirer les parasites. Les incongruités et les non sens de la mise en scène semblaient nous entraîner dans une faille sans fond. Finalement on l'a touché quand même avant l'entracte lorsqu'un GO du club med en djellaba a entraîné les pensionnaires de la maison de retraite, encapuchonnées dans des sacs et des masques, dans une danse qui se situait entre "la chenille" et le french cancan.
Les troisièmes et quatrième actes étaient plus sages bien que je n'ai pas tout compris...
C'est bien dommage d'avoir assisté à un tel massacre, la musique était pourtant belle et les chanteurs tout à fait brillants.
P.S.: point positif: j'ai décidé de commencer une liste noire des metteurs en scène à éviter...
P.S.2.: ah oui, j'oubliais de vous dire que le metteur en scène s'est fait huer et conspuer par la foule comme il se doit en ce soir de première :-) encore heureux!
En revanche, Iphigénie (sauvée un peu auparavant d'une mort imminente) était censée se trouver en Tauride (l'actuelle Crimée, au sud de l'Ukraine) mais ce soir elle était plutôt dans une maison de retraite entourée de personnes âgées et de parrains siciliens...
La mise en scène de Krzysztof Warlikowski et les décors de Malgorzata Szczesniak étaient totalement catastrophiques, à vous piquer les yeux. L'opéra s'intitulait "comment saccager une belle musique en deux leçons". En effet, fin du premier acte, je fermais déjà les yeux pour retirer les parasites. Les incongruités et les non sens de la mise en scène semblaient nous entraîner dans une faille sans fond. Finalement on l'a touché quand même avant l'entracte lorsqu'un GO du club med en djellaba a entraîné les pensionnaires de la maison de retraite, encapuchonnées dans des sacs et des masques, dans une danse qui se situait entre "la chenille" et le french cancan.
Les troisièmes et quatrième actes étaient plus sages bien que je n'ai pas tout compris...
C'est bien dommage d'avoir assisté à un tel massacre, la musique était pourtant belle et les chanteurs tout à fait brillants.
P.S.: point positif: j'ai décidé de commencer une liste noire des metteurs en scène à éviter...
P.S.2.: ah oui, j'oubliais de vous dire que le metteur en scène s'est fait huer et conspuer par la foule comme il se doit en ce soir de première :-) encore heureux!
5 commentaires:
Avec ta description, on est presque déçu de pas y avoir assisté !! :p
AnneSo
et encore, je n'ai pas parlé d'Oreste, nu comme un ver, qui voyant sa mère en quatre exemplaires retirant leurs vêtements décide de la tuer quatre fois... voir cinq ou six puisque la quatrième mère a ressuscité plusieurs fois...
étrange...
Argh... mais pourquoi faut-il que les opéras de garnier soient toujours chers et décevants pour la mise en scène ? (rake's Progress excepté) et c'est ça que je vais voir ?! bouhouoou moi qui me faisait une joie de retourner à l'opéra ...
Et ben moi j'ai beaucoup aimé, na !
Malheureusement il y a de metteurs en scène qui pensent qu'à plus bizarre, mieux c'est! Je me souviens encore d'une "Djemilleh" à l'opéra de Lyon, en ambiance drogues, prostitution, voyeurisme, et j'en passe.
Heureusement qu'il nous reste toujours la musique et les voix
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