Un opéra de Bellini au titre étrange, un Roméo joué par une femme, une photo qui ne paie pas de mine sur la page d'accueil du site de l'opéra de Paris... ce soir j'allais nonchalamment à Bastille et j'en suis pourtant revenu conquis !!!
Cette version légèrement modifiée de Roméo et Juliette s'attache à montrer les forces extrinsèques et le poids que la rivalité entre Capulets et Montaigus fait peser sur nos tourtereaux déjà amoureux au lever de rideau (d'où le titre).
Mise en scène et décors, dans un style plutôt sobre, étaient tout à fait épatants. Il y a notamment un passage assez fantastique où les partisans des deux familles se battent à l'épée dans un épais nuage de fumée au centre de la scène en rotation. Le tout au ralenti alors que les voix des cinq principaux chanteurs retentissent, c'était superbe et poétique :)
Donc merci à Robert Carsen ! (d'autant plus que je viens de découvrir que c'est également à lui que l'on doit les mises en scène de Tannhäuser, Capriccio, Lohengrin, Alcina, et des fabuleux Contes d´Hoffmann!!)
Le premier quart d'heure passé, on oublie que le rôle de Roméo est chanté par une femme (Joyce DiDonato) d'autant plus qu'elle a une voix magnifique tout comme notre Juliette (Anna Netrebko) qui elle est enceinte de cinq ou six mois (pas pour le rôle... in real life comme on dit ;-)
Ajoutez à cela des coeurs d'une trentaine de partisans, des chants en italien et une musique tout à fait sympathique même si on ne retient pas réellement un thème (tout le monde n'est pas Verdi), et vous obtenez une excellente soirée.
Bref, une ovation pendant de très longues minutes à la fin et c'est totalement mérité!
Cette version légèrement modifiée de Roméo et Juliette s'attache à montrer les forces extrinsèques et le poids que la rivalité entre Capulets et Montaigus fait peser sur nos tourtereaux déjà amoureux au lever de rideau (d'où le titre).
Mise en scène et décors, dans un style plutôt sobre, étaient tout à fait épatants. Il y a notamment un passage assez fantastique où les partisans des deux familles se battent à l'épée dans un épais nuage de fumée au centre de la scène en rotation. Le tout au ralenti alors que les voix des cinq principaux chanteurs retentissent, c'était superbe et poétique :)
Donc merci à Robert Carsen ! (d'autant plus que je viens de découvrir que c'est également à lui que l'on doit les mises en scène de Tannhäuser, Capriccio, Lohengrin, Alcina, et des fabuleux Contes d´Hoffmann!!)
Le premier quart d'heure passé, on oublie que le rôle de Roméo est chanté par une femme (Joyce DiDonato) d'autant plus qu'elle a une voix magnifique tout comme notre Juliette (Anna Netrebko) qui elle est enceinte de cinq ou six mois (pas pour le rôle... in real life comme on dit ;-)
Ajoutez à cela des coeurs d'une trentaine de partisans, des chants en italien et une musique tout à fait sympathique même si on ne retient pas réellement un thème (tout le monde n'est pas Verdi), et vous obtenez une excellente soirée.
Bref, une ovation pendant de très longues minutes à la fin et c'est totalement mérité!
1 commentaire:
Et dire que j'ai raté ça... :(
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