lundi 5 novembre 2007

Louki et l'Eternel Retour

Lorsque j'arpenterai à nouveau la Cour du Commerce Saint-André, ou plutôt la rue de l'Odéon, j'aurai une pensée pour cette jeune femme prénommée Louki. Ce surnom, c'est un habitué du café Le Condé qui lui donnera quelque temps plus tard, ou était-ce avant? Dans le café de la jeunesse perdue, je découvre Patrick Modiano, son style et sa vision de Paris. Un Paris aux quartiers bien délimités. Et pourvu de zones neutres. Espaces incertains, ou flous. Des personnes "déclarées absentes" disparaissent ainsi dans l'oubli, au milieu de la matière sombre.
Au fil des pages, on découvre l'histoire de Louki à travers différents narrateurs. A moins que ce ne soit l'esquisse d'un certain mode de vie. Un instantané dans un Paris qui évolue. Un soupçon d'éternité que l'on ne sait faire durer.
Je sais désormais où Vincent Delerm puise ce style très particulier fait de noms de rues, de détails et d'intentions manquées. Ou peut-être pas. ;)

EDIT:
On m'a dit que mon post ne valait pas grand chose, il se lit en un instant et n'explique pas les causes. On m'a dit que l'histoire n'y était pas décrite, que je ferais bien d'reprendre ma mine de graphite.
Trêve de plagia. L'histoire est donc axée autour de Louki, une fille dont on ne sait rien au début si ce n'est qu'elle fréquente le bar du Condé. Puis au fil du récit, on en apprend davantage sur sa jeunesse et sur sa vie. Ce sont des touches successives. Pourquoi n'est-elle jamais rentrée chez elle?
Vous l'aurez compris, Modiano, c'est avant tout une ambiance. Lisez-le! :)

1 commentaire:

Praline a dit…

Il vaut tout plein ton post ! faut pas déprimer comme ça, lapinou !