samedi 3 novembre 2007

Etre et paraitre

Deux couples d'amis, jeunes et aisés, vivent sans réel but dans le monde du paraitre. Ménage à quatre débute par la découverte du corps de Carlota. Le narrateur, qui connait très bien ce quatuor quelque peu blasé, va s'attacher à nous décrire les relations qui se sont tissées entre les différents individus et comment l'enquête et ses rebondissements vont influencer leur "amitié". Manuel Vázquez Montalbán nous entraine ici au sein d'un milieu où l'on oublie aussi vite ses amis que l'on ne les rencontre et où les sentiments ne sont qu'une illusion à travers laquelle les protagonistes croient vivre heureux. Ni pitié, ni empathie, ni remord... tel est l'univers impitoyable qui se dessine. Le livre se déguste très facilement. Moins de cent pages pour venir à bout de l'enquête... qui dénoue plus les liens qu'autre chose.

Une petite citation - pas vraiment poétique (je préviens ;) - mais cependant assez réaliste :
La vie est comme une échelle de poulailler, courte, mais pleine de merde.

3 commentaires:

ikastor a dit…

Les avis de Praline...
http://pralinerie.blogspot.com/2007/10/mnage-quatre.html
... et Loutarwen:
http://ptitcoinlecture.blogspot.com/2007/05/mnage-quatre.html
(avec l'Ophélie (1852) de John Everett Millais, tableau évoqué à moult reprises dans le livre)

Praline a dit…

Moi aussi c'est ophélie, mais pas celle du livre, na ! Moi la mienne vit. Pas très poétique cette citation.

ikastor a dit…

Oui mais ton Ophélie n'est pas morte au milieu de l'eau :-P
J'avais prévenu du non-poétisme de la citation...
... mais il faut avouer que Vázquez Montalbán n'use pas toujours d'un langage châtié et courtois ;)