samedi 13 septembre 2008

Eugène Onéguine

C'était également la rentrée à l'opéra... et pour cette nouvelle saison, j'ai commencé par Eugène Onéguine, un opéra de Tchaïkovski représenté par le Bolchoï de Moscou - une des deux compagnies invitées en septembre (puisque le New York City Ballet est en ce moment à Bastille).

La mise en scène de Dmitri Tcherniakov est assez classique avec un (presque) unique décors centré sur une gigantesque table ovale. La jeune Tatiana, rêveuse, erre loin de cette table où tout les voisins et amis sont conviés. Mais dès qu'elle aperçoit Onéguine, cette inconnu qui lui rappelle tant les héros des livres qu'elle dévore, elle en tombe éperdument amoureuse et lui écrit une lettre enflammée. Mais Onéguine ne sera pas séduit et comprendra son erreur que bien plus tard lorsqu'il aura peine à reconnaitre la timide jeune fille sous les traits d'une princesse maîtresse d'elle même.

L'opéra tiré de l'oeuvre de Pouchkine a fait scandale à Moscou il y a deux ans, notament à cause d'une scène d'extérieur (un duel) qui se retrouve au beau milieu de cette salle à manger... mais personnellement ça ne m'a pas choqué (On voit bien pire de temps à autre à l'opéra de Paris!!).
Cette oeuvre du romantisme russe est portée par les voix de Tatiana Monogarova (Tatiana), Andrey Dunaev (Lenski) et le très impressionant Anatolij Kotscherga (prince Grémine).

Je ne vous conseillerai pas de le voir... il n'y a plus de représentation! ;-)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

комментарии по опере нет ничего удивительного для тех, пропитанные по славянской души

Praline a dit…

ça va, on arrête de narguer les gens, non mais !

Anonyme a dit…

Mise en scène, euphémisme pour "massacre" d'un chef- d'oeuvre.Ce monsieur taille, coupe, corrige, en somme se met au dessus des génies (les vrais!)de la culture mondiale comme Pouchkine et Tchaikovski. Il y a quelques années le grand G.Solti disait d'un metteur en scène, spécialisé en "destructions" des opéras de Mozart, qu'il se méritait un mois de prison pour cette activité.
Quant à "Eugène Oneguine", mieux vaut voir un DVD des années 80 au Bolchoi où au Marinsky pour le respect de l'eouvre.