Et je sens de nouveau avec effroi quelle substance faible, misérable et lâche doit être ce que nous appelons, avec emphase, l'âme, l'esprit, le sentiment, la douleur, puisque tout cela, même à son plus haut paroxysme, est incapable de briser complètement le corps qui souffre, la chair torturée, - puisque malgré tout, le sang continue de battre et que l'on survit à de telles heures, au lieu de mourir et de s'abattre, comme un arbre frappé par la foudre.
Je viens de lire, presque d'une traite, vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Zweig. Le tumulte des sentiments, au cours de 24 heures qui auront plus d'intensité et d'importance que les vingt années qui ont précédé dans la vie de cette (ou ces) femme(s), pousse à la réflexion. C'est un récit percutant et touchant. Un huis-clos tout d'abord entre six personnes préoccupées par le départ soudain et inattendu d'une pensionnaire qui apparemment a laissé mari et enfants pour partir avec un inconnu. Puis, suit le récit émouvant de cette vieille dame anglaise dévoilant son passé au souvenir tout à coup ravivé.
2 commentaires:
ah bien voilà... tu vois que tu lis, et des choses excellentes qui plus est ! Tes soucis de genou sont-ils passé ? Te verrons-nous au dîner livres échanges du 13/12 ?
héhé !
Et oui!! je lis plein de choses passionnantes en ce moment. :)
Mon genou se remet plutôt bien mais j'ai un opéra le 13! (qui était déjà prévu avant que vous fixiez la date. sinon je l'aurai bien sûr mis un autre jour) Donc ce n'est encore pas pour cette fois :-(
Mais le prochain je viens c'est PROMIS !
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