Ce soir j'étais de sortie. Et c'est bien triste... Orphée a bel et bien perdu son Eurydice, lui qui était pourtant parti la chercher là où aucun homme n'avait encore osé aller: aux Enfers!
Dans le décors toujours aussi doré du Palais Garnier, ce ballet ou "opéra dansé" si vous préférez réunissait voix et danse sur une musique de Gluck et une chorégraphie de Pina Bausch.
La musique était vraiment très belle. Douce et touchante, poétique et prenante. Gluck le dit mieux que moi : "La voix, les instruments, tous les sons, même le silence, doivent servir un même but, l’expression ; et l’unité entre les mots et le chant doit être si étroite que la poésie ne semble pas avoir moins d’importance que le chant, ni la musique moins que la poésie".
Et puis les choeurs, je trouve que ça vous porte, ça transcende un opéra y'a pas à dire.
La chorégraphie était elle aussi gracieuse, délicate et tragique (enfin, ce n'est que le deuxième ballet que je vois, donc mon jugement a peu d'éléments comparatifs mais en tout cas j'ai apprécié).
Dans cette oeuvre, nos deux héros étaient à la fois dansés et chantés... du coup, lorsqu'Eurydice meurt, c'est un carnage: Marie-Agnès Gillot danseuse étoile meurt et Svetlana Doneva au chant meurt. Snif.
P.S.: Si vous avez l'occasion d'y aller, n'hésitez pas. Sinon, séance de rattrapage samedi 16 février avec une retransmission en direct sur Arte à partir de 19h30.
Dans le décors toujours aussi doré du Palais Garnier, ce ballet ou "opéra dansé" si vous préférez réunissait voix et danse sur une musique de Gluck et une chorégraphie de Pina Bausch.
La musique était vraiment très belle. Douce et touchante, poétique et prenante. Gluck le dit mieux que moi : "La voix, les instruments, tous les sons, même le silence, doivent servir un même but, l’expression ; et l’unité entre les mots et le chant doit être si étroite que la poésie ne semble pas avoir moins d’importance que le chant, ni la musique moins que la poésie".
Et puis les choeurs, je trouve que ça vous porte, ça transcende un opéra y'a pas à dire.
La chorégraphie était elle aussi gracieuse, délicate et tragique (enfin, ce n'est que le deuxième ballet que je vois, donc mon jugement a peu d'éléments comparatifs mais en tout cas j'ai apprécié).
Dans cette oeuvre, nos deux héros étaient à la fois dansés et chantés... du coup, lorsqu'Eurydice meurt, c'est un carnage: Marie-Agnès Gillot danseuse étoile meurt et Svetlana Doneva au chant meurt. Snif.
P.S.: Si vous avez l'occasion d'y aller, n'hésitez pas. Sinon, séance de rattrapage samedi 16 février avec une retransmission en direct sur Arte à partir de 19h30.
1 commentaire:
Et merci pour Alice qui a adoré aussi !
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