jeudi 27 mars 2008

La destinée...

Comme vous l'aurez compris dans ces dernières lignes,
Qui prennent une tournure ressemblant à un signe,
Je me suis mis à lire Bérénice de Racine.
C'est une tragédie d'une beauté assassine!
Je me suis fait happer par cet exquis refrain
Au rythme de ses vers, ses doux alexandrins.
Me suis laissé bercer par ses rimes gracieuses
Qui donnent à la parole une prestance audacieuse.

Bien sûr, je ne pourrais vous cacher le destin
Déchirant et touchant qui triomphe à la fin.
Mais que puis-je faire valoir pour vous encourager
A lire ou à relire cette oeuvre sans attendre?!



Toujours dans mes lectures décidément classiques
J'ai parcouru une oeuvre un peu moins pacifique.
La jeune Iphigénie que l'on veut sur l'autel
Sacrifier pour la Grèce; une simple mortelle
Mais fille d'Agamemnon, que réclame un devin
Pour que les vents se lèvent sous un effet divin
Et qu'enfin les navires puissent lever les ancres
Car contre les troyens le grand Achille doit vaincre.

Sans commune mesure avec Bérénice
Cette sombre tragédie reste sous de bons auspices.
Bien que néanmoins j'ai largement préféré
Le premier texte lu, auquel j'ai adhéré.


Revenons quelques temps à la prose... J'ai également été amené à lire (pour les cours de théâtre que je suis) Antigone d'Anouilh. Encore une terrible tragédie, un vrai massacre où le destin s'acharne, tout le monde meurt (mais le prologue nous l'annonce dès le début, alors que peut-on y faire?)
Tragiques toutes ces lectures, mais je me lance dans des écrits plus heureux ;-)

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