Dans un style tout aussi touchant que Gros-Câlin, la vie devant soi, toujours écrit sous le pseudo d'Emile Ajar et primé d'un Goncourt en 1975, nous plonge dans un immeuble où se côtoient prostituées et immigrés. Momo, un enfant de dix ou quatorze ans en pension chez Madame Rosa, vieille juive de plus en plus impotente, découvre que la vie n'est pas belle et que six étages à monter, ça ne pardonne pas. L'histoire qui unit ces deux destins et le regard de Momo sur la vie sont on ne peut plus touchants. Il se battra jusqu'au bout pour protéger le droit sacré des peuples à disposer d'eux mêmes et pour que Madame Rosa ne finisse pas comme un légume à l'hôpital car l'Ordre des médecins serait peut-être capable de lui faire battre des records. Et ça c'est bien pire que de l'avorter.
Décidément, j'aime bien la période Ajar de ce cher Gary :)
Lisez ou relisez le, c'est quand même 'achement bien!
Décidément, j'aime bien la période Ajar de ce cher Gary :)
Lisez ou relisez le, c'est quand même 'achement bien!
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