samedi 29 novembre 2008

La flûte enchantée

Voilà dix jours, je suis allé voir La Flûte Enchantée (Die Zauberflöte) de Mozart à l'Opéra Bastille. J'ai découvert un opéra atypique à la mise en scène "étonnante"...

Egaré dans un monde inconnu, le prince Tamino se fait mordre par un serpent et bascule dans un monde imaginaire où se côtoient des forces et des symboles (soleil/lune, feu/eau/air/terre) incarnés par les différents personnages dont le fameux Papageno (et ses plumes de perroquet).

Chose que je n'avais presque jamais vu dans ma courte expérience opératesque, il y avait de longs passages parlés, certains dialogues ne servant que l'action. Et ce singspiel fut bel et bien un vrai mélange des genres puisqu'on a également assisté à des numéros d'acrobates et à deux tours de magie!
Mise en scène très contemporaine s'appuyant sur une multitude de projections vidéos. D'énormes matelas gonflables translucides constituaient l'unique décors; tantôt empilés façon briques Légo, tantôt suspendus dans l'air ou alignés comme des dominos, parfois même avec des danseuses-acrobates à l'intérieur (il ne faut pas être claustrophobe!). Les costumes étaient très flashy: rouge ou jaune fluo, des femmes aux seins lumineux (si si!) et une reine de la nuit vraiment étincellante!

Côté voix, rien à dire, la prestation était très bien et le thème de la reine de la nuit magnifique! Mais il est certain que la mise en scène à de quoi décontenancer...
Praline qui l'a vu quelques jours après moi ne s'en est visiblement pas remise ;-)

(j'ai bien du mal à lui donner une note tant la mise en scène était hors norme)

lundi 24 novembre 2008

The Darjeeling Limited

Film atypique sorti en mars dernier sur nos écrans français, The Darjeeling Limited nous conte l'histoire de trois frères qui tentent de renouer le dialogue quelques temps après le décès de leur père. Cela se fait sous la forme d'un voyage initiatique à bord d'un train traversant l'Inde. Peu de dialogue et un scénario plutôt étrange pour un film quelque peu décalé sur fond de musique indienne.
D'après ce que j'ai pu lire, Wes Anderson a un univers particulier, et il fait jouer ici - outre Owen Wilson et Jason Schwartzman, ses acteurs fétiches - Adrien Brody qui avait interprété le Pianiste de Roman Polanski.
On regrettera que les personnages ne se livrent pas plus. On a le sentiment que les caractères auraient pu être plus creusés et peaufinés. Et le scénario en "tranche de vie" nous laisse sur notre faim... mais sinon l'impression générale n'est pas mauvaise. C'est juste un ovni!

mercredi 19 novembre 2008

Trilogie New-Yorkaise : 2

Deuxième opus de la trilogie New-Yorkaise de Paul Auster, Revenants n'est pas la suite du premier. Moi qui attendais une chute pour cette intrigue initiale, me voilà quelque peu déconcerté... Si dans la Cité de verre l'auteur jouait sur les identités, ici le vice est poussé un cran plus loin car les personnages n'ont plus de noms mais simplement des noms de couleurs!
Nous suivons le détective Bleu, chargé par Blanc d'envoyer des rapports sur les activités de Noir. Seulement Noir semble passer ses journées à écrire et rien d'autre... Mais comme Praline le fait remarquer, ne sommes-nous pas en train d'observer Bleu plus que Noir? Qui observe qui?
Je ressorts de ce roman avec une impression mitigée... et je ne suis pas sûr de lire le troisième et dernier tome tout de suite. J'essaierai peut-être un autre Paul Auster comme Brooklyn follies.

mardi 18 novembre 2008

Be King, Rewind

Quand on voit le titre - Soyez sympas, rembobinez - on se doute qu'il ne faut pas s'attendre au film du siècle. Cette comédie américaine met surtout en avant l'acteur principal, Jack Black, qui visiblement est multi-facettes: premier rôle dans Tonnerre sous les Tropiques et King-Kong, il chante dans un groupe de rock et prète également sa voix à de nombreux films d'animation (Kung Fu Panda, L'Age de Glace...).
Sous prétexte qu'il efface les cassettes VHS d'un vidéoclub par erreur, notre héro se lance avec son ami dans dans une performance d'acteur en réalisant des remakes de SOS Fantômes, du Roi Lion ou encore de Robocop... Un scénario totalement délirant qui vous occupera 1h30 si vous n'avez rien de mieux à faire ;)

lundi 10 novembre 2008

Le crime est notre affaire

Prudence Beresford s'ennuie un peu alors que son mari Bélisaire s'apprête à partir pour un colloque en Ecosse (d'où le kilt). Elle voudrait quelque chose de palpitant, de l'aventure. Et voilà que justement, sa tante Babette - de passage - pense avoir été le témoin d'un meurtre lors de son arrivée en train! Il n'en faut pas plus pour que Prudence parte sur les traces du meurtrier, sans rien dire à son époux.

Le Crime est notre affaire suit les péripéties écrites par cette chère Agatha Christie. Le film est vraiment plein d'humour; Catherine Frot et André Dussollier jouent à merveille dans cette enquête à la fois sérieuse et excentrique. Un véritable bol d'air frais. On sort de la salle le sourire aux lèvres. A voir donc !

jeudi 6 novembre 2008

Faubourg 36

Christophe Barratier, le réalisateur des Choristes, réitère dans son domaine de prédilection mêlant nostalgie et musique d'antan. Gérard Jugnot est de nouveau en tête d'affiche dans Faubourg 36, avec Clovis Cornillac et Kad Merad pour acolytes.
Le film retrace quelques mois irréels au milieu du front populaire de 36 dans un faubourg du nord de Paris. Des ouvriers au chômage décident de réouvrir le théâtre/music hall où ils travaillaient, en lançant leur propre spectacle.
Bien que réglé comme une horloge, le film est touchant, beau - tant visuellement que musicalement parlant - et l'on ressort de la projection avec des images jaunies en tête et des mélodies d'une époque que les moins de vingt ans de peuvent pas connaître...
On reverra très certainement Nora Arnezeder prochainement au cinéma car son premier rôle ici a été aprécié tant sur le plan de l'interprétation que du chant.
Bilan: c'est un bon divertissement qui vous rendra nostalgique pour quelques jours :)