mardi 13 novembre 2007
La tragédie de Cassandre
mercredi 7 novembre 2007
Graphiste en herbe ?
lundi 5 novembre 2007
Louki et l'Eternel Retour
Au fil des pages, on découvre l'histoire de Louki à travers différents narrateurs. A moins que ce ne soit l'esquisse d'un certain mode de vie. Un instantané dans un Paris qui évolue. Un soupçon d'éternité que l'on ne sait faire durer.
Je sais désormais où Vincent Delerm puise ce style très particulier fait de noms de rues, de détails et d'intentions manquées. Ou peut-être pas. ;)
EDIT:
On m'a dit que mon post ne valait pas grand chose, il se lit en un instant et n'explique pas les causes. On m'a dit que l'histoire n'y était pas décrite, que je ferais bien d'reprendre ma mine de graphite.
Trêve de plagia. L'histoire est donc axée autour de Louki, une fille dont on ne sait rien au début si ce n'est qu'elle fréquente le bar du Condé. Puis au fil du récit, on en apprend davantage sur sa jeunesse et sur sa vie. Ce sont des touches successives. Pourquoi n'est-elle jamais rentrée chez elle?
Vous l'aurez compris, Modiano, c'est avant tout une ambiance. Lisez-le! :)
samedi 3 novembre 2007
Etre et paraitre
Une petite citation - pas vraiment poétique (je préviens ;) - mais cependant assez réaliste :
La vie est comme une échelle de poulailler, courte, mais pleine de merde.
mercredi 31 octobre 2007
Vingt-quatre heures...
Et je sens de nouveau avec effroi quelle substance faible, misérable et lâche doit être ce que nous appelons, avec emphase, l'âme, l'esprit, le sentiment, la douleur, puisque tout cela, même à son plus haut paroxysme, est incapable de briser complètement le corps qui souffre, la chair torturée, - puisque malgré tout, le sang continue de battre et que l'on survit à de telles heures, au lieu de mourir et de s'abattre, comme un arbre frappé par la foudre.
vendredi 26 octobre 2007
Swap lithérature
Il s'agit du colis du swap thé-littérature (organisé par Loutarwen), envoyé par une inconnue, amatrice de thé et de littérature :-) (c'est pas génial comme concept?!!)
J'ai été terriblement gâté par Moustafette !!!
Tout d'abord j'ai eu le plaisir de découvrir un super emballage cadeau (arf... je n'y ai pas du tout pensé pour mon colis X-( ) Puis après ouverture ce sont des cadeaux à profusion: 3 livres, 2 thés, 1 calendrier des thés et 2 jolies cartes!
- Le violon noir (Maxence Fermince)
- La théorie des nuages (Stéphane Audeguy)
- Le thé des vieilles dames (Pierre Véry) Hihi, un polar au titre de circonstance :-)
- Le thé des vieux garçons (m'enfin! ça se voit tant que ça?!) Il est délicieux, je l'ai gouté tout de suite! Mélange de thé de Chine et de Ceylan aux pommes caramélisées, rehaussé d'une pointe de marasquin, agrémenté de morceaux de pommes et de pétales d'hélianthe. Si une telle description ne vous met pas l'eau à la bouche... !
- Un thé vert d'Orient aux fruits de la passion, à la pêche de vigne, fraises des bois et bleuets. Je ne l'ai pas encore testé mais il sent très bon!
Je te remercie très beaucoup énormément Moustafette car tu tapes plus que dans le mil' avec de tels choix! C'est beaucoup trop, je suis tout confus!
Mille excuses à ma swapée qui ne recevra pas un si beau colis! Je me sens doublement tout confus! (colis parti avant-hier)
jeudi 25 octobre 2007
La Traviata
La magnifique mélodie nous porte réellement tout au long de cette tragédie qui émeut au point d'en avoir les yeux tout embués (y'a tout plein de gens avec la larme à l'oeil au tombé de rideau! c'est tout mignon).
Mais ça reste la Traviata et je ne peux que vous conseiller de le voir!!! (ou de réécouter la version de la Callas)
dimanche 21 octobre 2007
Roméo et Juliette
Roméo et Juliette: mise en scène contemporaine de Sasha Waltz sur une magnifique symphonie de Berlioz. D'après ce que j'ai pu lire ici et là, les avis sont partagés sur les choix chorégraphiques et sur cette opposition en noir et blanc sur une scène dépouillée.
Mais avec mon regard totalement amateur, j'ai bien apprécié :) J'ai trouvé que les émotions passaient plutôt bien. Essentiellement le côté tragique, et la douleur d'un Roméo qui bascule presque dans la folie lorsqu'il apprend la mort de Juliette. Le duo Aurélie Dupont - Hervé Moreau touche et séduit. Les deux immenses panneaux mobiles blancs, seuls décors, offrent un espace vide et pourtant délimité, qui, accentué par la neutralité des costumes, laissera notre imagination faire les deux-tiers du spectacle. (mais le tiers restant est bien aussi ;-)
Je recommande!
Je n'ai pas pris le temps de débriefer sur Capriccio fin septembre (bouuhh, pas bien, sifflez moi, lynchez moi ;-)
... mais j'avais mis un commentaire sur un article fort à propos (ici).
Bref, je n'ai pas vraiment accroché à cet opéra de Richard Strauss. J'ai trouvé la musique un peu mielleuse, le thème original certes - il s'agit d'une belle mise en abyme: l'écriture d'un opéra - mais que de longueurs... !!!
On a vu mieux.
lundi 15 octobre 2007
Une question d'image...
Tout d'abord l'incontournable Pénélope Jolicoeur (alias Pénélope Bagieu) que l'on retrouve partout. Un dessin humoristique par jour. C'est frais. C'est génial.
Je vous encourage à voguer sur le réseau des dessinateurs blogueurs selon vos goûts et votre humeur!
EDIT: Le blog de Ced et celui de Sway.
EDIT 2: L'excellente BD de Flock sur Clubic cette semaine ;-)
vendredi 12 octobre 2007
L'omelette byzantine
Si vous croisez un Saki, prenez le ;-)
samedi 29 septembre 2007
Ronda
Notre séjour andalou touche à sa fin! (déjà)
C'est à Ronda que nous passons la dernière journée. Cette ville de 35 000 habitants présente l'étrange caractéristique d'être coupée en deux par une faille béante de 160 mètres de profondeur ! Un pont - que j'ai eu bien du mal à prendre en photo car pas de recul suffisant pour voir la hauteur - relie les deux côtés de la ville.
Nous passons la nuit dans une ferme-hôtel, à quelques kilomètres de là, avant de reprendre un avion ayant Paris pour destination.
De ce court séjour en Andalousie, je retiens les champs d'oliviers à perte de vue, les rues de Séville et celles de Grenade, l'empreinte des Nasrides et des Omeyyades dans l'architecture des villes espagnoles, la sympathie et la bienveillance des autochtones. Je n'aurais guère appris un mot d'espagnol... je réserve ceci pour un prochain voyage.
vendredi 28 septembre 2007
Torremolinos
Nous faisons cette fois une halte au bord de la mer à Torremolinos. Une première journée consacrée à Málaga où nous visitons notamment le musée Picasso créé en 2003 dans le palais de Buenavista. 155 oeuvres données par Christine et Bernard Ruiz-Picasso. Mais on regrettera que ces tableaux ne reflètent pas suffisamment la diversité des styles que Picasso abordera au fil de sa vie. La visite parait courte et on ressort un peu frustré.
Le mot d'ordre de la seconde journée est farniente! Doigts de pieds en éventail, la mer, le sable, la belle vie en somme :)
jeudi 27 septembre 2007
Granada
Grenade. Ville pleine de vie, de commerces, de gens, de touristes aussi. Elle me semble plus animée que Séville. (Est-ce que Séville était particulièrement éteinte le dimanche soir et non les autres jours?)
L'Alhambra - "rouge" en arabe - domine la ville. Du quartier de l'Albaicin - avec ses maisons blanches et ses ruelles tortueuses en pente - on voit très bien les fortifications abritant les palais des rois nasrides.
Le palais est magnifique. Construit autour de trois cours, les décorations sont fines et délicates. Il est édifié aux XIIIème et XIVème siècles alors que les Nasrides perdent de leur influence.
Ce qui me marque le plus à Grenade, ce sont sans doute les jardins du Généralife - palais d'été des princes - situés hors des murs d'enceinte. Alors que l'on voit des terres arides à perte de vue sous un soleil implacable, voici un lieu où l'eau ruisselle au milieu d'une végétation abondante, où l'ombre, la fraicheur et la tranquillité vous feraient passer de nombreuses journées à errer.
P.S.: c'est bien les vacances!
mercredi 26 septembre 2007
Córdoba
En remontant le Guadalquivir, nous arrivons dans la cité où naquirent Sénèque et Averroès. Cité de l'ancienne province de Bétique: Cordoue.
La ville fut riche et prospère à l'époque musulmane (711-1236). Forte de plus de 200 000 habitants, elle rayonnait alors dans le monde par sa magnificence face à sa rivale Bagdad.
J'ai pu visiter la Grande Mosquée, d'une taille réellement impressionnante de 23 000 m2. Elle compte 19 nefs et 850 colonnes de marbre. Construite par les Omeyyades, agrandie trois fois, c'est un édifice magnifique. L'atmosphère qui y règne est très apaisante.
Après la prise de la ville par Ferdinand III de Castille au XIIIème siècle, les chrétiens bâtissent une cathédrale en plein coeur de la mosquée!! C'est une horreur. Certes... s'ils n'avaient pas fait ça, ils auraient sans doute détruit l'édifice. Cependant même Charles Quint a regretté cette cathédrale: "Ce que vous avez fait là se trouve partout et ce que vous aviez auparavant n'existe nulle part ailleurs" !
Après une glace à l'ombre des oliviers, nous avons visité l'Alcázar et ses jardins (photo ci-dessus). Assez luxuriants, ils ne rivalisent pourtant en rien avec ceux de Grenade, ma prochaine étape.
lundi 17 septembre 2007
Sevilla
Notre périple débute le long du Guadalquivir à Séville.
C'est au sud de la péninsule ibérique, en Andalousie, que je foule pour la première fois la terre sableuse et ocre où poussent oliviers et orangers. Sous le soleil de septembre, nous avons arpenté le vieux centre, Santa Cruz, la Plaza de España, la Plaza de Toros (les arènes), et goûté aux spécialités locales - poissons et tapas.
La ville fondée par les Tartessiens au VIIIème siècle av.J.C. a subi de nombreuses influences. Grecque puis romaine, les Vandales, les Suèves et les Wisigoths y déferlent au Ier siècle ap.J.C. De l'époque musulmane - jusqu'au XIIème siècle - demeure l'ancien minaret de la mosquée: la Giralda depuis laquelle la vue est imprenable.
Après la conquête de Ferdinand III, la ville devient chrétienne et il y fait construire une des cathédrales les plus vastes d'Europe, classée au patrimoine mondial de l'Humanité. Séville est alors une des ville les plus peuplée d'Europe avec 200 000 habitants et une économie florissante. Cette cathédrale est très impressionnante mais ne donne pas du tout un sentiment de recueillement. Elle est ici pour montrer la puissance du royaume et c'est tout ce qu'elle fait. On reste les yeux écarquillés.
Au XVIIIème siècle, la chambre de commerce est transférée à Cadix et la ville perd alors de son aura. Elle abrite l'exposition ibéro-américaine de 1929 - date à laquelle la surprenante place d'Espagne est construite - et l'exposition universelle de 1992 qui permet l'aménagement du bras de terre entre le canal et le fleuve (que l'on n'a pas visité).
Je pars ce matin même en direction de la seconde étape: Cordoba.
EDIT du 24/09: voici quelques photos de Séville. Faute de connexion internet les jours suivants, la suite du périple n'a pas été mise en ligne "en temps réel"... je vous écris ça très très bientôt!
vendredi 14 septembre 2007
Ariane et Barbe-Bleue
Ariane et Barbe-Bleue, mon premier Opéra de la saison, s'annonçait plutôt bien. Je devais y retrouver Willard White dans le rôle de Barbe-Bleue, un baryton-basse anglais impressionnant de carrure et de voix que j'avais pu apprécier l'année dernière dans le Château de Barbe-Bleue.
"Pourtant la mise en scène était pas mal trouvée, pas de décor pas de costume" - enfin si, mais un décor qui ne ressemble guère à un château... et pour cause, c'est une usine en ruine de Leipzig qui a inspiré Anna Viebrock (!). Le plafond est très bas, on voyait mal depuis les galeries. La profondeur de la scène n'est pas du tout utilisée et aucun changement de décors (!!). Les costumes quant à eux étaient début du siècle (enfin début XXème).
"Aucune intonation et aucun déplacement, on s'est dit pourquoi pas aucun public finalement"
Barbe-Bleue ne décroche que deux phrases (!!!) Ce sont les voix de ses femmes que nous entendons au cours des trois actes, et principalement Deborah Polaski alias Ariane. Voix trop chevrotantes à mon goût.
Côté musique, je n'accroche pas vraiment non plus. C'est fade, rien ne ressort vraiment.
Bref... je ne vous le conseille pas!
P.S.: Les artistes ont été applaudis mais Anna Viebrock s'est très largement fait huer... je n'avais pas vu ça depuis Da Gelo A Gelo ;) lol
mercredi 12 septembre 2007
L'aube le soir ou la nuit
A lire.
mardi 11 septembre 2007
C'est la rentrée !
Heureusement, il y a aussi d'autres opéras, plus accessibles. J'ai d'ailleurs bien peur que mon agenda et mon porte-monnaie en prennent pour leur grade cette saison. Je commence avec Ariane et Barbe-Bleue jeudi prochain. Puis suivront Capriccio (R. Strauss) fin septembre et la Traviata mi-octobre. Je vais voir également mon premier ballet: Roméo et Juliette (H. Berlioz) et sans doute un second, Casse-Noisette (P.I. Tchaikovski), si je me laisse attraper aussi facilement que par l'opéra. Après tout, ça ne fait qu'un peu plus d'un an que j'ai vu mon premier opéra. On devient facilement mordu. Prenez garde!
*: à prendre au moins au 3ème degré
dimanche 9 septembre 2007
Un vendredi soir...
dimanche 2 septembre 2007
Praha
Week-end culturel et dépaysant! Mais je n'ai pas fait que des visites. Les tchèques font également une très bonne bière blonde: la Pilsner Urquell fabriquée à Plzeň. Et j'ai pu goûter à un petit verre d'absinthe... c'est pas mauvais mais "ça arrache"! (Pour la petite histoire, la vente d'absinthe a été interdite en France en 1908 sous la pression des ligues antialcooliques et des viticulteurs - chacun y trouvant un intérêt alors que ce spiritueux aux plantes avait un fort succès à l'époque)
Si vous en avez l'occasion, visitez Prague le temps d'un week-end! Le charme de cette ville ne vous laissera à coup sûr pas indifférent(e). (Héhé... moi j'y retournerai bien :-)
dimanche 29 juillet 2007
Ternes aurores
Il contemplait les courbes tendres et élancées de sa compagne, sa peau douce et suave qu’il effleura délicatement du revers de sa main pour ne pas la réveiller. Il se remémora leur rencontre fortuite il y a déjà plusieurs mois, les diners et les fou-rires qui suivirent, les jours heureux, et le temps qui passe. Tous ces tic-tac égrenés à ses côtés donnaient à ces premières pensées du matin des allures nostalgiques. Il n’avait pas vu filer les jours et avait quelques remords de ne pas en profiter d’avantage. Tous les jours il voyait ces vies écourtées qui n’ont pas profité. Il s’était toujours dit qu’il se donnerait à deux cents pour cent, mais là, ce matin, il avait du mal à faire un bilan. L’introspection ne donnait rien. Peut-être était-t-il encore trop tôt ? Six heures passées de quelques minutes.
Décidé à se lever, il s’accorda une dernière minute au lit, tourna la tête vers la fenêtre et regarda les nuages avancer. Ça ne serait pas une belle journée pour la saison. Le ciel était gris à souhait, les routes et les champs surement encore ruisselants des pluies de la nuit.
Il se leva délicatement et posa un regard attentionné vers son amie. Elle bougea légèrement en poussant un petit grognement. Elle dormait. Lui esquissa un sourire.
Il se dirigea vers la cuisine encore baignée d’ombre, mit deux tranches dans le grille-pain puis revint vers l’armoire. Il choisit comme à son habitude des vêtements sombres. Il n’avait guère le choix. Ça serait encore une nouvelle journée maussade. Un défilé de sombres amertumes. Pas facile, la vie de croque-mort !