lundi 28 janvier 2008

Shrek the Third

Je viens de regarder Shrek le Troisième. Suite de suite, mais toujours aussi bien ficelé. Les dialogues et surtout les innombrables références mordantes aux contes (de Grimm, de Pérrault, etc...) m'amusent toujours autant. Y'a un côté Monty Python.
Le roi de far far away est mourant et Shrek ne se voit pas endosser tant de responsabilités. Il part alors en quête d'un héritier et va le chercher à Poudlard (ou presque).
N'hésitez pas à le regarder, ne serait-ce que pour le chat botté qui fait ses grands yeux de petite victime inoffensive en tenant son chapeau par les pattes avant.
D'ailleurs Dreamworks devrait sortir un film d'animation sur le chat botté d'ici deux ans, toujours avec la voix d'Antonio Banderas à priori.

dimanche 27 janvier 2008

Die Frau ohne Schatten

Jeudi dernier, c'était soirée opéra avec La Femme sans Ombre de Richard Strauss. Et décidément, je n'accroche pas vraiment avec notre ami Strauss (cf Capriccio). La musique n'était pas désagréable; Bien qu'assez allemande (flon flon flon) des notes plus douces et amicales de violons et violoncelles venaient tempérer la mélodie mais j'ai toujours du mal à retenir quelque chose à la sortie.
Côté mise en scène, c'était assez géométrique et l'impératrice qui était censée avoir perdu son ombre en avait une très jolie grâce à cette poursuite qui l'éclairait en permanence (pas très judicieux). Trois teletubbies sont venus faire des pitreries pendant que des voix d'outre-tombe vous glaçaient le sang lorsque les enfants ont fait frire des poissons. Vous n'avez rien compris? C'est normal... j'ai eu du mal aussi avec l'intrigue X-)
Je me trouve assez critique au final. Pourtant cet opéra se laisse tout de même écouter. Mais ne vous forcez pas à y aller...


Et à l'affiche sur le blog en férier: Orphée et Eurydice, Cardillac et Luisa Miller... (programme chargé!)

Une Fête en Larmes

Dans une fête en larmes, Jean d'Ormesson nous emmène comme à son habitude à travers l'histoire et un peu plus que d'habitude à travers sa vie. Le pitch: l'écrivain reçoit une jeune journaliste pour une interview, exercice qu'il n'apprécie guère, mais au fil de la discussion - et de la journée - il finit par se confier en usant de nombreuses digressions.
Comme d'habitude, Chateaubriand, l'Italie, Venise, Marie mais aussi Léa (les "deux femmes de sa vie"), Plessis-lez-Vaudreuil, son enfance, Louis XVI et Louis-Michel Lepelletier de Saint-Fargeau... et une réflexion sur le temps de la vie qui s'égrène, cette fête en larmes à la fois magnifique et triste.
Comme d'habitude, j'aime bien d'Ormesson :)
J'ai d'ailleurs acheté La Douane de Mer la semaine dernière donc vous aurez surement un post dessus bientôt...

samedi 26 janvier 2008

Persepolis

Alors que Persepolis représentera la France dans la catégorie film d'animation aux Oscars 2008, j'ai fait l'agréable découverte de ce film la semaine dernière. Reprenant la vie de Marjane Satrapi et faisant suite à ses bandes dessinées, le film aborde l'histoire de l'Iran ces trente dernières années: la vie a Téhéran 1978 pour une petite fille de 8 ans adorable et un peu rebelle, la chute du Shah et l'installation de la république islamique et des interdits qui vont avec, le port du voile puis la guerre Iran-Irak. Mais c'est aussi cette petite Marjane qui grandit avec des idées très occidentales ("Punk is not ded" lol) et se confronte aux interdits successifs avant que ses parents prennent la décision de l'envoyer, sagement, loin de tout ça en Autriche.
Le dessin est très beau et a été fait à l'ancienne école, c'est à dire entièrement à la main, image par image. Touchant et ponctué de touches amusantes, si vous avez l'occasion de le voir, allez-y !

mercredi 9 janvier 2008

Fugueuses

Pari réussi pour France 2 qui a réuni près de 8 millions de téléspectateurs (1 français sur 7 tout de même) samedi dernier lors de la retransmission en direct du Théâtre des Variétés de la dernière représentation de Fugueuses. Cette pièce, écrite par Pierre Palmade et Christophe Duthuron et jouée par Muriel Robin et Line Renaud, est vraiment géniale !! Je l'ai découverte à la télé et c'était vraiment un excellent moment. Le duo Palmade/Robin fonctionne toujours aussi bien et même si l'histoire est parfois grave, il y a de l'humour à chaque instant ce qui désamorce toutes les situations.
L'histoire: Deux femmes fuguent - l'une sa famille l'autre sa maison de retraite - et se retrouvent par hasard à faire du stop sur la même route. Au fil de leur fuite à la recherche d'elles-même, nous découvrons leur vie et leur fragilités. Touchantes et irrésistiblement drôles, j'espère que vous avez pu, vous aussi, apprécier Line Renaud et Muriel Robin dans cette pièce samedi dernier! :-)

mardi 8 janvier 2008

Bonne Année 2008

A toi lecteur (ou trice), je te souhaite une excellente année pleine de (bonnes) surprises !
Pour continuer avec les évènements culturels, je vous signale qu'un certain nombre de musées en France seront gratuits pour les moins de 26 ans jusqu'en juin (à titre expérimental... mais il y a de bonnes chances pour que cette action soit renouvelée ou poursuivie ensuite)
Voici la liste des musées parisiens participants:
- Musée des Arts et Métiers (ts les jrs?)
- Musée de Cluny (ts les jrs?)
- Musée Guimet (ts les jrs?)
(le musée qui ne recevra pas les "chefs-d'œuvre du delta du Gange"... un vrai feuilleton à lire ici, ici et )
- Musée du Quay Branly (samedi)
- Musée d'Orsay (jeudi)
- Musée National d'Art Moderne Pompidou (mercredi)
- Musée du Louvre (vendredi (déjà en place depuis un bout de temps))

2008 sera donc l'occasion d'aller visiter plus de musée ! :o)

Allez, avant de terminer ce post, voici ma carte de voeux spécialement pour toi lecteur (ou trice tjs). Cliques dessus, tu vas voir, je t'ai écrit de grands voeux en tout petit.

Alcina

Cet opéra d'Haendel est le plus baroque que j'ai pu voir jusqu'ici. Très agréable, l'orchestre exclusivement de cordes s'accordait tout à fait aux dorures du palais Garnier. En plus j'ai profité de deux places libres dans la fosse d'orchestre pour être au deuxième rang en plein centre (!) Je n'avais jamais été aussi près (pour seulement 10€, qui a dit que l'opéra était cher?) Un vrai plaisir!
Alcina l'enchanteresse a charmé Ruggiero (rôle de castrat interprété désormais par une femme mezzo-soprano) et le retient sur son île. Bradamante, sa bien aimée, se déguise en homme et tente de le ramener mais il ne la reconnait pas tout de suite. Pour compliquer la situation, Morgana, la suivante d’Alcina, tente de séduire Bradamante (toujours déguisée en homme) et suscite ainsi la jalousie de son compagnon Oronte qui tentera de se venger.
Dans de beaux décors - simples mais ils posent une vraie atmosphère - Alcina perdra ses pouvoirs et les hommes qu'elle avait transformés en pierres et en animaux reprendront alors forme humaine sur scène de façon assez poétique dans une lente chorégraphie.
Cerise sur le gâteau: le chef d'orchestre abandonne un temps sa baguette pour un archet et effectue un solo au violon assez bluffant!

Tannhäuser

Voilà ce que je n'ai pas vu !!!
Effectivement, sur la photo on peut voir les décors de Paul Steinberg qui transpose l'opéra de Wagner dans l'univers de la peinture. Pour le Tannhäuser peintre, le Vénusberg, sorte d'enfer où Vénus exerce ses charmes, devient un atelier d'artiste. Et lorsque Tannhäuser revient auprès de ses camarades et tente de reconquérir le coeur d'Elisabeth, c'est un véritable concours artistique qui se déroule: à qui exprimera le mieux ce qu'est la nature de l'Amour. Notre héros choque et les invités scandalisés lui demandent de faire un pèlerinage pour être pardonné. A son retour, Tannhäuser nous dit que le pape a déclaré que des feuilles pousseraient à son bâton papal avant qu'il ne lui accorde son pardon (normalement, ça laisse le temps de voir venir une annonce pareille!) . Et pourtant... le miracle se produit mais Elisabeth est déjà morte (flûte! trop tard. Zut, encore raté!).
Et à cause des grèves (des syndicats SUD et FSU, grrrrr! (euphémisme) ), je n'ai pas eu droit aux décors et mon Tannhäuser n'avait donc rien d'un artiste peintre quand il était vautré sur un matelas au milieu de la scène. Cependant les coeurs de pèlerins étaient vraiment très beau.
A signaler également: l'excellent Seiji Ozawa à la baguette.


P.S.: Deuxième mais cette fois gros gros coup de gueule pour l'annulation de Casse-Noisette, toujours à cause de ces ***** de syndicalistes SUD et FSU !!! J'ai visiblement raté LE ballet de l'année, celui qu'il fallait voir à tout prix. Poétique, touchant et magnifique... j'ai même pas pu voir la retransmission à la télé (le 25 déc sur France 3). Bouhouuuhouuu :'-(
(si vous êtes en mesure de tabasser un syndicaliste SUD, n'hésitez pas une seconde :-) et envoyez moi les photos, ça soulagera un peu. J'peux pas supporter qu'une minorité d'abrutis prennent en otages une majorité de personnes qui n'ont rien demandé)

lundi 7 janvier 2008

La théorie des nuages

Second livre de Mous', la théorie des nuages de Stéphane Audeguy nous emmène au coeur de ces gros morceaux de coton qui errent au dessus de nos têtes. A travers les échanges qu'ont Akira Kumo, couturier japonais et collectionneur passionné, et Virginie Latour, sa jeune bibliothécaire, nous allons voyager à travers le temps et suivre les hommes qui ont donné naissance à la météorologie. A la poursuite de chasseurs de nuages atypiques, le tout habilement entremêlé avec la vie de nos deux protagonistes qui constituent le fil conducteur de l'histoire, ce premier roman de Stéphane Audeguy est un petit bol d'air bien qu'il ne soit pas si léger .

Le violon noir

Oups... je n'ai pas blogué depuis un certain temps... Je vais tenter de vous faire un résumé novembre/décembre ce soir.
Tout d'abord, Le violon noir. Un très beau conte de Maxence Fermine que Moustafette m'a fait découvrir à travers le swap "lithérature". Un violoniste passionné, un luthier amateur d'échec, une ravissante femme à la voix fabuleuse, le tout dans le cadre féérique de Venise. Que demande le peuple!! Très agréable à lire, le style poétique se prête tout à fait à une lecture auprès d'un feu de cheminée avec une (ou plusieurs) boite(s) de chocolats à portée de main ;-)